LE CYNODROME - BAYE, commune du Finistère

BAYE, commune du Finistère
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De Baye, si vous entendez parler de sloughi, de barzois, salukis ou de whippets, il ne s'agit ni de jardinage ni de gastronomie mais de races de lévriers qui en compte 18 en tout.Beaucoup de ces chiens courent sur le circuit du cynodrome de Baye ou piste pour lévriers. Les voir courir constitue un vrai spectacle qu'on ne se lasse pas de commenter bien après l'arrivée du dernier. Le lévrier, chien de chasse par excellence, est interdit à l'utilisation de la chasse en France depuis la loi du 3 mai 1844.

Ma klevit diwar-benn Bei anv eus sloughi, barzois, salukis pe whippets, na soñjit ket ouzh liorzhañ pe hevlezouriezh, emaomp gant gouennoù levrini (18 a zo en holl). Kalz anezho a red war tro redva-chas Bei , roudenn evit levrini. Sellet outo o redek a zo ur gwir abadenn a gendalc’her da zisplegañ c’hoazh goude degouezh an hini diwezhañ. Al levran, ki-chase dreist pep hini, ne c’hell ket ken bezañ lakaet da chaseal e bro-C’hall abalamour da lezenn an 3 a viz Mae 1844.

A l'ouverture, tous les lévriers s'élancent en meme temps. Deux systèmes de traction de leurre existent en France : L'un, appelé "lapin ficelle", est utilisé sur les pistes délimitées par un filet à la corde. Un moteur enroule un fil guidé par des poulies fixées sur la piste. Ce système n'est pas bruyant. L'autre est équipé d'un rail intérieur qui sert de guide à un moteur (type moteur de tronçonneuse) télécommandé.Le leurre est fait de lanières de plastique blanc conduit par un leurriste qui le maintient de 20 à 30 m devant le premier lévrier. Ce système par rail est installé sur le cynodrome de La Ferté sur Amance. Les épreuves de poursuite à vue sur leurre ou coursing sont des simulations de chasse qui se courent à deux concurrents à la poursuite d'un leurre surun parcours pouvant aller en moyenne de 500 m à 1 km. C'est un parcours en slalom avec des virages rappelant la course du lièvre et comprenant des obstacles. Celles-ci se déroulent sur des terrains naturels. Les lévriers courent deux par deux. Les juges leur attribuent des points en fonction de différents critères la vitesse, la resistance, l'ardeur, l'agilité, la capture de leurre.


Pa tigoront, e lamm an holl levrini war un dro. Daou zoare da stlejañ un touell a zo e bro-C’hall : Unan, anvet lapin fisel, a vez implijet war ar roudennoù bonnet gant ur gordenn. Ur c’heflusker a bun neud renet gant poleoù staget war ar roudenn. Didrouz eo an doare-se. An eil a zo aveet gant ur roudenn diabarzh hag a servij da ren ur c’heflusker pellurzhiet (keflusker un dreujerez da skouer). An touell a zo graet gant korreoù plastek gwenn renet gant un toueller hag a zalc’h anezhañ etre 20 ha 30 metrad dirak al levran kentañ. An doare-se gant roudennoù a zo staliet war redva-chas Laferté-sur-Amance. Un darvanadenn a chase eo amprou ar poursuadegoù a-wel an touell pe coursing. Daou gevezer a red war-lerc’h un touell war un hentad a za etre 500 metrad hag ur c’hilometr dre vras. Un hentad a slalom gant kornioù-tro eo hag a lak da soñjal er redadenn gedon skoilhoù enni. War tachennoù naturel e vez redet. Daou ha daou e red al levrini. Ar varnerien a ro poentoù diouzh a-bep-seurt dezverkoù : an tizh, an harz, an herrder, ar mibinder , pakadur an touell.
Cependant, il reste deux solutions pour leur permettre d'exprimer librement leurs instincts : Les épreuves sur cynodrome, baptisées courses ou racing, sont basées uniquement sur la vitessedes lévriers et se déroulent sur un anneau.appellé cynodrome comprenant deux grands virages et deux lignes droites. La piste est en sable ou en herbe. Le nombre de partants maximum est desix par courses Le départ est donné dans des boites qui s'ouvrent toutes au même moment.

Koulskoude, e chom daou ziskoulm evito da ziskouez o bondougoù : an amprou war ar redva-chas, anvet redadenn pe racing hag a zo diazezet war an tizh hepken. Redet e vez war ur ruilhenn anvet redva-chas, daou gorn-tro bras ha div linenn eeun ennañ. Savet eo ar roudenn gant traezh pe geot. Al loc’herien a zo 6 d’ar muiañ dre redadenn.  Lakaet e vez da loc’hañ e-barzh boestoù a zigor war un dro.

texte Claude Quero

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