EUGENIE (extrait Ouest France)
Connaissez-vous la crêperie La Salamandre à Baye ? Non ? Mais vous connaissez sûrement Eugénie ? Non ? Toujours pas ? On va vous aider : Eugénie,c’est le mannequin qui trône sur le trottoir et vous fait un salut plus qu’amical, qui donne l’envie de s’arrêter. Eugénie, plus vraie que nature…
« C’est un ancien serveur, qui me l’a trouvée dans un magasin à Vannes. Je l’ai repeinte et installée sur le trottoir. Elle a, immédiatement, eu un succès fou. Les gens qui passent la saluent. D’autres klaxonnent. » Et pourquoi ce doux prénom ? « Ici, avant, c’était un café-sabotier. Il était tenu par Eugénie. »
Hag anavezout a rit an ti-krampouezh anvet “La Salamandre” e Bei ? Ket ? Anavezout a ri Eugénie memestra ? Ket ? Emaomp o vont da sikour ac’hanoc’h : Eugénie eo anv ar jak staliet war ar riblenn-straed hag a salud ac’hanoc’h bewech ma tremenit dirazañ hag a lak ac’hanoc’h da gaout c’hoant da chom a-sav.
« Kavet e oa bet e-barzh ur stal e Gwened gant ur paotr bet mevel en ti-krampouezh. Livet em eus anezhañ ha staliet anezhañ war ar riblenn-straed. Berzh en deus graet diouzhtu. An dud a dremen a salud anezhañ. Tud all a gorn gant o c’hirri. »
Ha perak an anv koant-se ? « Amañ, gwechall e oa un ti-kafe-botaouer dalc’het gant Eugénie. »
TF1
Gwenaelle est née ici, elle a vécu sa petite enfance à la ferme exploitée par sa maman. Comme il était de mise à l'époque dans notre monde rural, le travail primait avant tout et n'accordait que très peu de temps à l'éducation de l'enfant, c'est à dire l'ouverture à la vie. Mais à force de volonté et de travail acharné, Gwénaelle devient journaliste à TF1. Son parcours : 1 licence à Paris, mais surtout l'école supérieure de journalisme de lille, l'un des meilleurs centres en France pour apprendre le métier. Et puis bien sur des stages à France-Soir, France Inter, Radio France Bretagne Ouest, Ouest France, jusqu'au premier emploi, dans une radio économique à Paris. Bref beaucoup de rédactions différentes... la meilleur façon de se construire une expérience !
Gwenaelle a zo ganet amañ. Bevet he doa he yaouankiz er c’houmanant tiekaet gant he mamm. Evel ma oa d’ar c’houlz-se e tremene al labour da gentañ dirak desaverezh ar vugale, da lavaret eo ne oa ket amzer evit an digoradur war ar vuhez. Met gant youl ha labour eo deuet Gwenaelle da vezañ kelaouennerez war TF1. Goude bezañ tapet un aotreegezh e Pariz, heuliet he doa studioù e skol uhelañ ar c’helaouennerezh e Lille, unan eus skolioù gwellañ bro-C’hall war ar vicher-se... hag evel-just heuliet stajoù e France-Soir, France Inter, Radio France Bretagne Ouest, Ouest France, betek al labour 1añ e-barzh ur radio ekonomek e Pariz. Meur a skridaozerezh disheñvel eta... an doare gwellañ evit kaout skiant-prenet !
LE CASCADEUR (texte Claude Quero)
C'est route de Moëlan, à la Lande, dans sa chaumière que vit Jacky Cottier , cascadeur professionnel, expert en pilotage acrobatique. Si Jacky Cottier est officiellement en retraite pour son métier de technicien d'usine, il est toujours à l'écoute d'un contact téléphonique pour prendre la route et participer activement à un spectacle de cascades. Difficile de raccrocher quand on a une passion dans la peau, et quelle passion ! Il y a quelques années, Jacky répond à une petite annonce pour une place de chauffeur routier et il se retrouve au volant d'un camion - fusée publicitaire annonçant le spectacle du cascadeur Jean Sunny et de son équipe ... Peu après, Jacky essaye son premier tonneau en voiture, et la prise de confiance aidant, il remplace un jour un membre de l'équipe au pied levé et réalise sa première exhibition. Dès lors, se formant sur le tas, il deviendra membre à part entière de l'équipe de Jean Sunny et enchaînera spectacles sur spectacles. Avec son frère Eric, Jacky vit alors une véritable vie de saltimbanque. Son métier à Orléans, il se déplace partout en France avec son camion et caravane, en week end et vacances, pour assurer les exhibitions dont il est spécialiste et qui en font sa renommée. Jacky est demandé par les plus prestigieuses équipes de cascadeurs de france pour exécuter des tonneaux, des percussions, des envolées, d'incroyables sauts de la mort et de dangereux décapitages de voitures... Petit à petit Jacky Cottier devient une référence incontournable dans le monde de la cascade automobile, mais jamais casse-cou ou kamikaze. jacky préfère parler de précision, d'anticipation, d'expérience mais aussi de préparation de la voiture dans ses moindres détails ... un vrai professionnel quoi ! Jacky Cottier exerce toujours sa passion et ses spécialités automobiles. Il pratique encore le deux roues autos et travaille en duo avec son fils Romuald qui ajoute ses compétences en moto, en quad et en scooter. Demandez le programme et Jacky vous exécutera un véritable accident avec voiture en flammes pour servir de manoeuvre aux pompiers avec exercice de sauvetage et désincarcération ! Il n'y a pas de place à l'improvisation... tout est calculé et discipliné ! Jacky Cottier n'est pas prêt à raccrocher son casque de cascades. Il se produit régulièrement et répond présent à toute association ou comité organisateur de fêtes qui souhaite apporter action et aventure à ses animations.
Bevañ a ra Jacky Cottier, darouesker a-vicher, e-barzh un ti-plouz, hent Molan el lanneg. Ur mailh eo war ar bleinerezh emgefreek. War e leve emañ Jacky Cottier goude bezañ bet teknikour en ul labouradeg, met kenderc’hel a ra da respont d’an dud a c’houlenn gantañ mont gant an hent evit kemer perzh e daroueskennoù. Diaes eo dezhañ nac’h dre ma’z eo sot gant ar sport-se ! Un nebeud bloavezhioù-zo, en doa respontet Jacky d’ur gemennadenn verr evit kaout ur post a vleiner-hent. En em gavet e oa e-barzh ur c’hamion-daranviñ a ginnige abadenn an darouesker Jean Sunny hag e skipailh... Goude-se, en doa graet Jacky e ruilh kentañ, ha gant muioc’h a fiziañs ennañ e-unan, en doa erlerc’hiet un ezel eus ar skipailh. Adal neuze, o vezañ stummet ouzh ar stern, e oa deuet da vezañ ur gwir ezel eus skipailh Jean Sunny ha kemeret en doa perzh e meur a abadenn. Gant e vreur Eric en doa bevet Jacky ur gwir vuhez a dermaji. Gant e vicher e Orleans, ez ae da bep lec’h e bro C’hall gant e gamion hag e garaouan, e-pad an dibenn-sizhun hag ar vakañsoù, evit e abadennoù. Kalz goulenn a oa dezhañ gant skipailhoù a-lorc’h evit kas da benn ruilhoù, nijadelloù, lammadennoù digredus ha danjerus...Tamm ha tamm e oa deuet Jacky da vezañ ur gwir dave e-barzh bed an daroueskenn, met morse torr-gouzoug pe kamikaze. Gwelloc’h e oa gantañ komz diwar-benn resisted, rakwelad, skiant-prenet, hag ivez diwar-benn prientadur ar c’harr-tan dre ar munud... ur gwir den a-vicher eta ! War e boemenn emañ c’hoazh Jacky Cottier. Pleustriñ a ra c’hoazh gant e garr-tan ha labourat a ra gant e vab Romuald hag a zo barrek eñ war ar moto, ar c’huad hag ar skouter. Goulennit ar programm, kas a raio Jacky da benn ur gwir gwallzarvoud karr-tan gant flammennoù evit talvezout da embregadoù saveteadennoù d’ar bomberien ! N’eus ket plas evit ar primaozerezh... Pep tra a zo jedet ha kenurzhiet ! N’eo ket prest Jacky Cottier da lezel e dokarn. Bezant eo evit ar c’hevredigezhioù a zo ezhomm anezhañ.
LES RIAS (extrait Ouest France)
Depuis 2013, le Pays de Quimperlé devient l’espace de quelques jours une scène à ciel ouvert. Danse, cirque, théâtre… il y en a pour tout le monde, petits et grands, avertis et néophytes ! Conçu comme un voyage artistique au fil de l’eau, le festival des Rias vous invite à découvrir le Pays de Quimperlé et ses sites remarquables au travers de créations récentes : des spectacles contemporains pluridisciplinaires, théâtre, danse, cirque, arts plastiques, de l’intime au monumental, du tout public au public averti.
Abaoe ar bloavezh 2013, e teu da vezañ bro Gemperle ul leurenn digor en diavaez hag e-pad un nebeud devezhioù. Dañs, sirk, c’hoariva... Peadra a zo evit an holl, bugale ha tud gour, arbennigourien pe get. Savet evel ur veaj arzel gant red an dour, gouel ar Rias a bed ac’hanoc’h da zizoleiñ lec’hiennoù bro Gemperle dre grouadennoù nevez : abadennoù a vremañ liesdiskiblezhel, c’hoariva, dañs, sirk, arzoù kaer, evit an holl pe evit arbennigourien.
Les impulsions conjuguées de Quimperlé Communauté et du Centre National des Arts de la Rue Le Fourneau ont mis sur pied un festival original entièrement dédié au théâtre de rue. 5 jours de rendez-vous artistiques populaires où artistes, habitants et festivaliers partagent des moments poétiques. C’est la générosité d’un art partagé et accessible à tous qui se révèle.
Asambles gant kumuniezh Kemperle ha "Le Fourneau", kreizenn broadel arzoù ar straedoù, ez eus bet savet ur gouel dediet d'ar c'hoariva-straed. Arzourien, tud ar vro ha tud ar gouel a vev asambles mareoù awenet e-pad 5 devezh. Lakaet e vez war wel un arz rannet ha digor d'an holl.
Baye a accueilli en août 2014 deux comédiens qui ont pris place dans la peau de promoteur d'un genre spécial...des promoteurs qui vendent les communes. Eh oui, la commune de Baye a été à vendre et de très nombreux acquéreurs potentiels ont fait le déplacement. M. Boiron leur a dressé un rapide portrait d'une commune pleine d'atouts pour y réaliser un investissement. Les spectateurs ont été interpellés à tous les instants, le discours etait ironique, très décalé et ça fait rire autant les habitants de Baye que leurs milliers de visiteurs d'un jour.
E miz Eost 2014 e oa bet degemeret e Bei daou gomedian deuet da c’hoari rolloù penngaserien ispisial… penngaserien a werzhe kumunioù. Ya, kumun Bei a zo bet lakaet e gwerzh ha prenerien erveziat a oa deuet. An ao. Boiron en doa displeget dezho penaos ober ur bostadenn vat e Bei. Galvet e oa bet meur a wech an arvesterien, mousgoapaus ha dic’hortoz e oa ar gaoz. C’hoarzhet a oa bet kalz.
HENRI RANNOU (texte Claude Quero)
Tel le capitaine Hadock est un haut personnage en couleur avec barbe épaisse. le verbe puissant, la casquette vissée sur le crâne, la vareuse impeccable et l'accordéon toujours à portée de main. La comparaison s'arrête là car le "matelot" Bayois, est lui, animé d'une passion irrésistible.....mettre en bouteille des splendides bateaux, goélettes et autres quatre-mâts tels les anciens cap-horniers à bord des voilier long courriers dans les années de 1870 à 1920.
Evel ar c’habiten Hadok, tudenn ruspin ha frank a veg, gant ur barv tev, ar gasketenn biñset war e benn, e vareuzenn kempenn hag an akordeon a-zindan dorn… N’eus kemm all ebet etrezañ hag ar « martelod » eus Bei hag a zo eñ entannet dreist… boutailhañ bigi hollgaer, goueletinier ha pedergwernioù all evel ar c’habhornerioù kozh e bourzh gouelieroù hirdreizheroù er bloavezhioù etre 1870 ha 1920.
Henri Rannou est né en 1950 dans le Sud Finistère et il a passé une bonne part de son enfance sur la côte dans des petits port comme Doëlan ou Lesconil où il passait ses vacances en famille. C'est là qu'il a vu pour la première fois des bateaux en bouteille et des maquettes de voiliers. A l'âge de 15 ans, ayant trouvé dans une revue un artcle expliquant le procédé pour mettre un voilier dans une bouteille, il réalise sa première création...il ne s'arrêtera jamais. Dix ans plus tard, il rencontre Victor Bernard, ancien cap-hornier ayant navigué sur quatre-mâts de l'armement Bordes et modéliste naval au musée de la marine à Paris. Ces rencontres lui permettront d'améliorer sa technique et ses connaissances dans le domaine du modélisme naval. Dès lors, ses créations s'orienteront vers le diaporama en bouteille (bateaux avec mise en scène, paysage cotiers, régates, chasse au cachalot,et....) Il réalise de nombreuses expositions en Bretagne ( Quimperlé, Doëlan,Concarneau, Douarnenez) et à l'étranger notament en Irlande ! Il expose également avec la revue "le chase marée" et collabore à la réalisation d'ouvrages et d'artcles de qualité. FR3 lui consacraun reportage sur les
réalisations dans l'émission "Littoral".
Ganet eo Henri Rannou e 1950 er Su Penn-ar-Bed. Tremenet en doa ul lodenn vras eus e yaouankiz war an aod e porzhioù bihan evel Doelan ha Leskon. Eno en doa gwelet evit ar wech-kentañ boutailhadoù bigi ha lunelloù gouelieroù. Pa oa 15 vloaz en doa gwelet e-barzh ur gazetenn ur pennad a zisplege penaos boutailhañ ur gouelier ha kroget gantañ da sevel unan... N’eo morse chomet a-sav goude-se. Dek vloaz war-lerc’h, en doa graet anaoudegezh gant Victor Bernard, bet kabhorner a vordoe war pedergwernioù kevredad “armement Bordes” ha lunellour-bigi e mirdi ar mor e Pariz. O vezañ bet o kejañ ouzh tud a-vicher e oa aet war-raok a-fet teknik hag anaoudegezhioù war tachenn lunellouriezh ar mor. A-neuze, en doa kroget da grouiñ diaporamaoù e boutailhoù (bigi leurennet, dremmvroioù an aod, regatoù, chaseal ar c’hwezher bras, h.a.). Aozet e vez gantañ diskouezadegoù e Breizh (e Kemperle, Doelan, Konk-Kerne, Douarnenez) hag en estren-vro, e bro Iwerzhon da skouer ! Kavet e vez ivez e oberennoù er gazetenn "le chase marée" ha kemer a ra perzh evit sevel pennadoù a-galite enni. Gwelet e oa bet war FR3 da vare ur gelaouadenn en abadenn "Littoral".