Il y a bien sûr le chouchen et l’andouille. Mais d’autres spécialités ont et font toujours la réputation de la commune de Baye, qui compte depuis des décennies des artisans au savoir-faire reconnu loin des frontières locales, transmis depuis des générations. Avec notamment le kouign-amann pour lequel Frédéric Jégou a décroché, en mars 2009, le trophée d’or de Bretagne lors du concours organisé par la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat à Ploufragan, dans les Côtes-d’Armor.
E Bei e vez kavet evel-just chouchenn hag anduilh, met bouedoù dibar all o deus graet brud vat ar gumun ha n’eo ket echu. Brudet eo abaoe dekvloaziadoù tu he artizaned pelloc’h eget harzoù ar gumun. Kouign-amann Fréderic Jegou en doa tapet trofe aour Breizh e miz Meurzh 2009, da vare ar genstrivadeg bet aozet gant Kambr rannvroel micherioù hag artizanerezh Ploufragan en Aodoù-an-Arvor.
C’est Louis, son grand-père, qui y a créé l’établissement à son emplacement actuel. Puis ce fut le tour de son oncle et de ses parents. Fréderic reprend l'affaire avec sa femme le 1er juillet 1996.
Gant e dad-kozh Louis e oa bet savet ar stal e-lec’h m’emañ. Tro e eontr hag e dud e oa bet goude. D’ar 1añ a viz Gouere 1996 e tivizas Frédéric hag e wreg derc’hel ar stal.
Pour Frédéric et son épouse, il s’agissait par-dessus tout de poursuivre un parcours familial exemplaire. Pendant près de 25 ans, le couple a donc continué à perpétuer et améliorer le savoir-faire de la famille Jégou. Pour finir la belle aventure Fréderic et son épouse passent la main en 2020. Après avoir été tenue pendant près d’un siècle par la famille Jégou, elle est maintenant dans les mains de Cédric et Angélique Sarrazin.
Kenderc’hel gant un hentad familh skouerius a oa pal Frédéric hag e wreg. E-pad 25 bloaz o deus lakaet da beurbadout ha da wellaat chemet ar familh Jegou. Evit echuiñ e tivizas Frédéric hag e wreg lezel an dorn e 2020. Goude bezañ bet dalc’het e-pad ur c’hantved gant ar familh Jegou emañ bremañ ar stal etre daouarn Cédric hag Angélique Sarrazin.
Le couple a l’intention de rester dans la tradition de ses prédécesseurs en continuant à fabriquer les spécialités maison.
La fidèle clientèle pourra continuer à venir y acheter le gâteau breton, le far, le kouign-amann, le gâteau de mamie ou encore le quatre-quarts à la pomme. Venant du département du Var, les nouveaux propriétaires ont eu souvent l’occasion de séjourner en Bretagne.
Mennet eo ar c’houplad da zerc’hel hengoun e ziagentourien o kenderc’hel da fardañ bouedoù dibar an ti. Moaien a zo c’hoazh d’ar pratikoù feal dont da brenañ gwestell komer, farz, kouign-amann, gwestell mama-gozh pe c’hoazh gwestell-amann gant avaloù. O tont eus departamant ar Var, ar berc’henned nevez o deus bet digarez meur a wech da chemel e Breizh.
Quand l’occasion s’est donc présentée de venir s’y installer professionnellement, ils n’ont pas longtemps hésité. À leurs côtés, ils peuvent compter sur une équipe solide, avec trois vendeuses, Isabelle et Sophie, deux anciennes, Margot, une nouvelle, Valentin, boulanger, Sébastien, pâtissier, ainsi que Gaëtan et Yann, deux apprentis.
P’o deus bet tro d’en em staliañ war ar vicher e Breizh n’int ket chomet e-pad pell etre daou soñj avat. Evit o sikour e c’hellont kontañ war ur skipailh solut gant teir gwerzherez, Isabelle ha Sophie, div dija war al lec’h ha Margot, unan nevez, Valentin, baraer, Sébastien, pastezer, Gaetan ha Yann, daou zeskard.
Estrait Ouest France