Kigerezh Bei a oa bet savet e 1925 gant François Jegou, tad-kozh Philippe Daniélou ha buan en doa kroget da fardañ anduilh. Heuliet e oa bet e 1960 gant Yves Daniélou, tad Philippe Daniélou.
Goude bezañ bet implijet e-pad 12 vloaz gant e dad, Philippe Daniélou en doa divizet ren an embregerezh e 1988.
Lakaet en doa eta da greskiñ obererezh anduilh Bei o lakaat marilhañ ar merk en INPI (Institut national de la propriété industrielle).
A-drugarez da vlaz an anduilh mogedet gant keuneud gwez faou hag a-drugarez da c’houiziegezh ar familh e oa deuet anduilh Bei da vezañ brudet en tu all d’an harzoù. D’ur mare, e veze fardet betek 1500 anduilh bep sizhun !
E anduilh a vez kavet en-dro er stal, pe dost, peogwir n’eo ket anvet ken anduilh Bei, met an anduilh rekipe Bei.
Perak ? Peogwir ne vez ket fardet ken er vro. Koulskoude eo tost heñvel outi, met bremañ e vez fardet gant stal anduilh Kever. "Goude meur a daol-esae, e oa bet kavet an doare tostañ ouzh a pezh a veze fardet amañ. Dleout a rae klotañ d’ar muiañ gant ar pezh a veze graet ganeomp."
C’est en 1925 que la boucherie charcuterie de Baye a été fondée par le grand-père de Philippe Daniélou, François Jégou , qui lancera rapidement la fabrication de l’andouille. L’entreprise est ensuite reprise, en 1960, par Yves Daniélou, père de Philippe Daniélou. Après avoir été employé pendant 12 ans par son père, ce dernier prend la direction de l’entreprise familiale en 1988. Le chef d’entreprise commence alors à développer un peu plus l’activité de l’andouille de Baye en déposant la marque auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). Grâce à son délicieux goût fumé au bois de hêtre et au savoir-faire familial, l’andouille de Baye est bientôt reconnue au-delà des frontières. À une période, l’entreprise produisait jusqu’à 1 500 andouilles par semaine !
Son andouille est de nouveau disponible au magasin. Enfin presque, car elle ne s’appelle plus l’andouille de Baye, mais l’andouille à la recette de Baye.
Et pour cause, elle n’est plus fabriquée localement. Pour autant, elle y ressemble beaucoup. C’est maintenant l’Andouillerie de Quevert, qui assure la production. Après de nombreux essais, on a trouvé ce qui se rapproche le plus de ce qui était produit ici. Il fallait qu’elle corresponde au mieux à ce que l’on faisait. »